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L'actualité: coups de coeur, coups de masse
La fifille à son papa
--> ou Rafaële Germain se livre à Nathalie Petrowski
Bon, je l'avoue, je ne porte pas Nathalie Petrowski dans mon coeur. Je la trouve matante. Ça y est, c'est dit. Maintenant passons au coeur du sujet? Vous connaissez Rafaële Germain? Non? Ben voyons! La fille de Georges-Hébert Germain, journaliste et écrivain (de la bio de Céliiiiine) et de Francine Chaloult, celle qui gère la plus grosse boîte de relations publiques de presse du show business? La filleule de Luc Plamondon? Encore non? Vous ne lisez pas les journaux à potins?

Eh bien, La Presse connaît bien la jeune fille en question puisqu'elle l'emploie depuis quatre ans pour écrire des chroniques nunuches qui se veulent du calibre de Sex and the City. Toujours est-il que, dimanche dernier, dans le cahier Lecture, Mme Petrowski rencontrait Rafaële pour la sortie de son tout premier livre. En fait, l'entrevue porte moins sur le contenu dudit livre que sur le snobisme étalé et avoué au gand jour de mademoiselle Germain. "Ma seule ambition, c'est de vivre une vie facile, agréable (...). Si j'étais pognée à vendre des burgers, je tiendrais un autre discours, mais ce n'est pas le cas. Moi, tant que je peux continuer à écrire pour pouvoir m'acheter des souliers à 500$ et du foie gras. je suis heureuse." Cela suffit à résumer l'article.

Le titre de son roman: Soutien-gorge rose et veston noir. Ça promet. En vente dans une librairie près de chez vous.
Ecrit par MarieLC, le Mardi 5 Octobre 2004, 20:53 dans la rubrique "Coups de masse".


Commentaires :

  Partoutatis!
20-11-04
à 23:55

Fatigant...

Ennuyant, triste, déprimant, gluant, les ronchoneux et les jaloux, jalouse, de votre espèce.

Tellement premier degré et prévisible.
Mais qu'est-ce que je fait là à vous écrire?

Rafaël Germain est une jeune femme, brillante, allumée, stylée, amusante, délicieusement superficielle, perspicace...
Nathalie Petrowski est une grande journaliste, éclairée, dotée d'une belle plume et d'un coup de geule n'ayant d'égal que ses coups de griffes!

  MarjorieA
21-11-04
à 11:54

Re: Fatigant...

Je ne crois pas que MarieLC soit jalouse, ou qu'elle porte facilement des jugements à l'égard des personnes. Elle ne partage tout simplement pas les valeurs de Mlle Germain, et elle a le droit d'exprimer son opinion sur celle-ci. Ce n'est pas plus ennuyeux que les critiques que formule Nathalie Petrowski.

De toute façon, les extraits de l'entrevue parlaient d'eux-même, elle n'a pas eu besoin de les inventer pour qu'on s'apperçoive que ce sont les valeurs de Rafaëlle Germain qui sont primaires et superficielles.


  CATHetMARY
01-12-04
à 22:19

Re: Re: Fatigant...

Rafaële Germain est une des personnalités québécoises que j'apprécie et admire beaucoup.

Je ne manque jamais ses chroniques du samedi dans La Presse et je prends un véritable plaisir à les lire. Elle est intègre, honnête et il y a une sensibilité qui se dégage de ses textes. Son écriture est colorée, audacieuse et authentique.

Il n'est pas nécessaire d'avoir envie de changer le monde pour être quelqu'un de bien dans la vie. Les petites choses et les expériences qu'elle raconte me touchent et me font souvent sourire. Je comprends que vous ne partagiez pas les valeurs de Mme Germain, mais rien ne vous permet de juger celles-ci comme étant primaires et superficielles. Vous faites exactement ce que vous demandez à Partoutatis! de ne pas faire.

Et ça veut dire quoi ça, "du calibre de Sex and the City?" Cette série télé rejoint des milliers de femmes à travers le monde. Plusieurs femmes, dont moi, s'identifient aux personnages et aux situations vécues par Carrie, Miranda, Samantha et Charlotte. Ce n'est pas parce que nous aimons manger de la crème glacée en écoutant Sex and the City avec des copines, sans  nécessairement parler de la visite de Bush au Canada que nous sommes "nunuches".

Je partage les valeurs de Rafaële Germain. J'aime m'acheter des chaussures, hors de prix parfois, et aller magasiner chez Holt Renfrew. J'aime lire le People et le Vogue, j'aime boire des martinis à neuf dollars dans les clubs de la rue St-Laurent, j'aime manger des un bon sushi très cher. Et je m'assume. Cela ne fait pas de moi une personne sans intérêt et sans passion dans la vie. Ce n'est pas parce que la politique étrangère et le prix du pétrole me branchent moins qu'autre chose que je suis vulgaire, sans avenir et sans sens critique.

Vous avez aussi oublié, j'en suis certaine, de mentionner que dans l'article de Petrowski il était dit que jamais, vous avez bien lu, jamais Rafaële Germain n'avait manqué d'envoyer ses chroniques, à chaque semaine. Et ce même pendant les vacances d'été, même pendant les vacances de Noël. Ce n'est pas parce qu'on aime le foie gras qu'on n'a pas de bonnes valeurs.

Et je crois que j'irai m'acheter son livre, histoire d'en avoir encore plus à me mettre sous la dent. Ou peut-être devrais-je aller magasiner un peu, histoire de connaître les nouvelles tendances et de m'acheter quelques nouveaux ensembles, pour ma prochaine date. Ou tiens, j'irai me louer l'intégralité oui, toutes les saisons de Sex and the City pour les écouter en rafale avec ma meilleure amie. Ce sera le moment parfait pour me faire une manucure et discuter de la meilleure teinte de rose à porter avec mon nouveau jean et mes nouvelles bottes.


  SophieLaurence
07-12-04
à 21:13

Déplorable

Tout simplement déplorable!!!

En effet, qu'on soit surconsommatrice et superficielle avouée c'est une chose.

Cependant, lorsqu'une femme comme Mlle Germain a toujours eu "tout cuit dans le bec", il lui est bien facile de juger la société du haut de son piédestal.

Bien qu'il soit important de se divertir, en allant au ciné, au resto ou ... chez Holt Renfrew... Il est primordial, dans notre société, de descendre de notre nuage afin de s'intéresser au genre humain.

On s'en contrefout que Mlle Germain soit assidue à son travail à La Presse. L'enjeu est plutôt tourné vers le fait qu'elle préfère ignorer tous des problèmes sociaux, au profit de son foie gras quotidien.

Dans la société actuelle, il est tout simplement déplorable de saliver à la vue de chaussures à 500$ chez Browns, lorsqu'à la porte un sans-abri salive de faim! Un peu de conscience morale...

J'ai bien de la difficulté à saisir pourquoi des étudiants journalisme, qui sont censés vouloir informer la société des VRAIS débats sociaux et actuels, préfèrents passer leur temps à potiner, bitcher, magasiner, matérialiser, surconsommer, etc.

J'aimerais bien que ce type de personne se retrouve demain sans le sou. Peut-être comprendront-ils alors les vrais enjeux de certains moins bien nantis...

Ma vision est peut-être extrémiste, mais sortez un peu de votre nuage de ouate et de luxe, et découvrez que Mlle Germain n'est qu'une sainte nitouche snob au coeur de pierre.

Ceux qui croient que je suis jalouse n'ont rien compris!!!


  MarjorieA
07-12-04
à 22:25

Re: Déplorable

Sophie, tu mets des mots sur ce que je pense... Je me passerais bien de commentaires, ma frustration et mon incompréhension devant une telle superficialité étant difficilement descriptibles en mots... Comment peut-on oser dépenser de telles sommes pour la satisfaction de sa petite personne sans se culpabiliser en pensant au sort qui attend certains. Moralement, j'en serais incapable. Malheureusement, il semble qu'aller "se montrer" sur la rue St-Laurent est une valeur et une nécessité pour certaines personnes...c'est déplorable, surtout venant de la part d'étudiants en journalisme, censés être ouverts, sensibles à la misère du monde et aux problèmes qui sévissent partout, et non superficiels et égocentriques, ne pensant qu'à leur plaisir personnel et aux souliers!!??  J'en aurais long à dire, mais j'ai un peu l'impression de perdre mon temps puisque tout ce que je pense doit être déjà évident aux yeux de personnes censées.... Comment peut-on valoriser les stéréotypes et la superficialité à ce point? Pourquoi vouloir reproduire ce qu'on voit à la télévision et comment pouvoir penser que c'est ça la vie???


  MarieLC
07-12-04
à 22:27

Re: Déplorable

J'aurais pas pu mieux dire! Franchement ça résume tellement bien ma pensée que je ne me sens plus le besoin de répondre au commentaire de .

Mais quand même...

Au fait, chère . Je crois que nous nous sommes mal comprises. Raphaëlle Germain écrit très bien et c'est vachement génial qu'elle remette ses articles à toutes les semaines. Wow! Quelle employée modèle! J'aimerais m'appeler Jean-Christophe Laurence (chef de pupitre du cahier Actuel) et l'avoir pour employée. Chanceux, va!

Sans blague, ton point est, seulement moi, hors propos. Il n'est pas question de jalousie ou d'envie, mais simplement de révolte. Comme personnalité publique, si elle veut assumer totalement cette image de fille, hum comment déjà, ah oui, "délicieusement superficielle", grand bien lui fasse! Mais je trouve aberrant l'étalage d'un tel snobisme.

Tu as le droit d'aimer ce qu'elle fait, ce qu'elle est, ce qu'elle t'apporte. Toutefois, pour ma part, Raphaëlle Germain ne me fera jamais "grandir" en tant que personne. Tu me répondras qu'elle divertit à défaut de faire grandir, qu'on a besoin de divertissement dans notre société parfois trop sérieuse. Je te l'accorde. Mais je te ferais remarquer qu'elle se prend de plus en plus au sérieux et qu'on l'invite sur des tribunes sérieuses pour discuter sérieusement des relations hommes-femmes. Come on! Est-elle sociologue? Psychologue? Non! Alors, lâchez-moi un peu avec elle. Elle a été recherchiste-pigiste, chroniqueure hebdomadaire et (un peu) écrivaine... et elle n'a que 27 ans. On repassera pour l'expérience de vie. À moins qu'elle se réclame de l'empirisme.

Au fait, tu dis que c'est une des personnalités que tu estimes le plus? Va falloir que tu sois plus convaincante que ça... Comme tu dis, pas besoin de changer le monde à chaque jour pour être quelqu'un d'estimable. Mais en matière de divertissement, j'ai déjà vu mieux. Notamment Sex and the City, pour rester dans le même créneau...

  journaliste
08-12-04
à 11:15

Les couteaux volent bas!

Vraiment, les couteaux volent bas ici! Je ne connais pas tellement cette dame, mais je l'ai vue quelques fois à l'émission C'est dans l'air et elle me semble insipide et snob. Elle regardait partout ailleurs quand les autres parlent et elle prenait un petit air de mégère suffisante. Je ne lis pas ses chroniques dans La Presse non plus.
Néanmoins, il n'y a qu'à lire les quelques citations que tu donnes pour me convaincre qu'elle est détestable. Vive la société de surconsommation! Elle est franchement grossière et ridicule. Fais-le, mais n'en parle pas dans un journal! Si tous pensaient comme elle, la société se porterait mal! Individualisme à l'extrême et mépris des autres (pas de ses ti-namis, mais de la société en général, de son prochain) semblent la faire carburer.
Si je peux contribuer à ce qu'elle ne puisse plus écrire pour se payer des paires de souliers à 500 $ et du foie gras et se retrouver à vendre des burgers, je le ferai, c'est sûr. Cette femme porte en elle les vices de notre société.

  chameau
08-12-04
à 15:05

Suffit l'intolérance!

Pour éviter les reproches farfelus, je tiens à préciser que je n'écoute pas Sex and the city, que je ne mange pas de foie gras (pas les moyens!), que je ne suis pas confortable dans des talons hauts et que je ne sors pas sur la main pour la raison mentionnée précédemment. Malgré tout, ça ne m'empêche pas d'apprécier les propos de Miss Germain. J'apprécie son courage à dire tout haut ce que tous pensent otut bas. Merde, je me lance. J'en ai assez de ceux qui disent qu'ils sont répugnés par le snobisme et notre société d'apparence. Est-ce que vous vivez sur terre? Nous somme tous conscients qu'ils y a des pauvres dans la rue, des femmesbattues et des enfants malnourris. Pourtant, il ne sert à rien de se complaire dans la prétention d'être ouvert sur le monde. D'accord vous savez qu'il y a des gens qui souffrent mais que faites-vous pour changer les choses? Je trouve beaucoup plus hypocrites les gens qui font remarquer aux autres leur côté superficiel que les snobs eux-mêmes, les snobs au moins ne se prélassent pas dans la complaisance! Ils sont eux-mêmes et ne prétendre pas être ouvert sur le monde comme les frustrés qui se ferment sur le monde en leur reprochant d'être trop superficiel! Vous êtes superficiel, parce que ça paraît bien de dire que les gens souffrent...On dirait les paroles d'une aspirante au concours Miss Personnalité!

  GarryCarter
08-12-04
à 15:23

Méchant débat

Que de débat assidû en cette fin de session...

La grande confrontation entre deux mondes ne fait que continuer. D'un côté, il y a ceux qui veulent s'intéresser aux grands débats de la société, de l'autre il y a ceux qui s'intéressent aux choses plus menues de la vie.

Je ne veux pas, d'ailleurs je ne le pourrais pas même si telle était ma volonté, prendre position dans ce débat. Je ne me sens pas concerné. En tant qu'étudiant en première année, je laisse les choses aller. J'observe et j'attend. Quand bien même je m'insurgerais contre toutes les injustices, je n'y peux rien en ce moment. Je n'ai ni les connaissances, ni les ressources pour faire bouger les choses. Lorsque j'aurai un bon poste dans un média à grand public, lorsque j'aurai tout les éléments des grands dossiers en main, alors je me mettrai au boulot. Sans fermer les yeux sur les grands enjeux (il faut quand même rester au courant de notre monde), je ne prétend à aucune mission sociale et je me concentre, pour le moment, à l'apprentissage de mon métier.

Avant de choisir entre raser les forêts ou sauvegarder les arbres, un bûcheron ne doit-il pas commencer par apprendre à manier la hache?

Je sens que cette citation rejoindra ma célèbre question des prêts et bourse...

  coucoulamenace
08-12-04
à 15:41

Re: Re: Déplorable

Ce qui me tue, c'est ceux qui se donne un faux style sérieux et intellectuel dans le simple but d'avoir l'air plus apte à pratiquer le métier de journaliste. Ces personnes ont peut-être une perception erronée de l'emploi. En effet, pour être journaliste, il est essentiel de s'intéresser à tout, que ce soit aux grands enjeux sociaux, ou aux plus petits événements qui rejoignent une plus grande tranche de la population. Comment quelqu'un qui tourne le dos à des choses aussi petites que la télévision ou la consommation peut aspirer à changer le monde? Pour que les gens écoutent ce que nous avons à dire, il faut leur parler de ce qui les touche, sans pour autant oublier de les informer sur la situation du monde. De plus, un journaliste digne de ce nom devrait  avoir soif d'apprendre de nouvelles choses, peu importe leur natures, sans jamais snober un sujet sous prétexte qu'il est trop léger.

Manger du caviar n'empèche pas d'avoir de bonnes valeurs et des intérêts variés!

  WeWantThemBack
08-12-04
à 15:43

Re: Re: Re: Déplorable

C'est wewantthemback et non coucoulamenace qui a écrit l'article précédent...

  MarjorieA
08-12-04
à 18:40

Je crois que le débat a pris des proportions qu'il n'aurait pas dû... Comme "journaliste" le dit si bien, les couteux commencent à voler drôlement bas. Lorsque Marie a écrit son commentaire sur l'article de Petrovsky, ce n'était pas dans le but d'attaquer les moeurs de qui que ce soit dans la classe. Elle ne pensait qu'à cet article en particulier... elle ne pensait pas que certains gens, qui adoptent le style de vie de Mlle Germain, en seraient offusquées. Il est dommage de voir que les gens accusent les autres sans vraiment les connaître, sans parfois même leur avoir adresser la parole ou connaître leur engagement social et leurs occupations....

Un étudiant de la classe m'a dit que certaines personnes avaient l'impression que MarieLC et moi entretenaîent une certaine animosité envers elles. Elles se trompent et si mon attitude a laissé sous-entendre de telles choses, je m'en excuse puisque ce n'était pas mon intention (ni celle de Marie). Ceux qui me connaissent bien savent que je ne dénigre personne. Depuis le début de l'année, débordée par tout ce qui m'arrive et par peur de délaisser mes anciennes amitiés, j'ai eu peu de temps pour entretenir de nouvelles amitiés, ce que je regrette. Cela ne veut pas dire pour autant que je déteste certains membres de la classe; cela ne serait pas fondé puisque je ne peux pas haïr ceux que je ne connais pas....

Dommage qu'un commentaire sur notre blogue ait créé tout ce dérapage... On s'est grandement éloigné du sujet dont il était question à la base. Pour cette raison, je détruirai tous ces commentaires d'ici une semaine, question de ne pas envenimer les choses et causer davantage de conflits et de malentendus au sein du groupe. Tout le monde a droit à sa vision de la vie et d'être respecté dans sa façon de voir les choses.


  journaliste
08-12-04
à 20:29

Liberté de pensée

Ce qui était au début une simple critique d’un texte et d’une auteure a dégénéré en charge anti-intellectuelle. Les gens ont-ils peurs de ces personnes? Se croient-ils supérieurs à ces personnes? Ou seraient-ce les intellos qui se croient au-dessus de tous et chacun? Ni l’un ni l’autre n’est au-dessus ou en-dessous de qui que ce soit.

Quoi qu’il en soit, manger du caviar quand des gens crèvent dans la rue et partout ailleurs, c’est difficile à digérer. Et il y a une différence entre le savoir et l’agir. On peut savoir (d’ailleurs, tout le monde sait aujourd’hui avec nos sociétés internettisées), mais on peut agir et sortir de nos couvertures. Pas agir en première ligne, évidemment, pas seulement le dire et le beugler une fois par mois, évidemment, mais faire des petits gestes au quotidien. Donner de l’argent à ceux qui sont dans le besoin, faire du bénévolat et donner de notre temps pour de bonnes causes, boycotter des chaînes de magasin qui exploitent des enfants et des travailleurs, manifester, voter contre un parti réactionnaire et pour un gouvernement qui défend le peuple, refuser de consommer pour consommer, s’extraire du moule sociétal, etc. S’extraire du moule sociétal ne signifie pas snober les autres et se retirer du monde intelligible, contrairement à ce que certains pensent. Il s’agit plutôt de récuser cette société qui broie les individus et en fait des consommateurs bien-pensants, souvent à leurs dépends. Et ne disons pas qu’on est heureux et que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes : c’est tout ce qu’on a connu. Nous sommes nés là-dedans, ils nous ont façonnés et nous sommes ce qu’ils voudraient que nous soyons. Mais découvrir la réalité fait peur, elle trouble l’ordre mesquinement établi.

En revanche, s’intéresser à ce qui est populaire pour les impératifs d’un métier est encore pire. Et qu’est-ce qui intéresse les gens? Ce que des penseurs de marketing ont décidé? Ce qu’ils écoutent à la TV? Ce qu’ils lisent dans les journaux? Ce qu’ils rêvent dans leurs nuits étoilées et laiteuses? Et quant à moi, avoir l’air d’un journaliste, actuellement, n’est pas un but, du moins quand journaliste égal métier. Et je pose une question : comment s’intéresser réellement à des choses qui ne concernent qu’un métier? Alors on rentre chez soi et on oublie tout. Trop dur. En tout cas, c’est ma vision.

Mais bon, excusez si quelqu'un est fâché; chaque personne a droit à son opinion et à ce qu’elle soit respectée. De toutes façons, la réalité et les perceptions varient d’une personne à l’autre, à tel point qu’on peut se demander à quoi sert le journaliste : comment peut-il être équitable et livrer le " bon sens " objectif?

" Les gens exigent la liberté d'expression pour compenser la liberté de pensée qu'ils préfèrent éviter"

Sören Kierkegaard

" Les intellectuels ont problème : ils doivent justifier leur existence."

" La propagande est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures."Noam Chomsky


  MarieLC
08-12-04
à 20:29

Franchement...

Bon, ça va faire! Le dérapage est tel que vous oubliez mon propos principal. Je le rappelle:
j'ai écrit cet article pour dénoncer "l'étalage du snobisme" de Raphaële Germain, pas pour critiquer le fait qu'elle aime magasiner ou manger du foie gras (ça c'était dans la citation) ;
j'ai écrit cet article parce que j'aimais bien ce qu'elle faisait et que son propos me décevait profondément ;
j'ai écrit cet article, non pas pour juger ces valeurs, car le snobisme n'est pas une valeur mais une attitude ;
j'ai écrit cet article parce que je suis é-coeu-rée des articles complaisants envers toutes les personnalités publiques (Nathalie Petrowski m'a d'ailleurs beaucoup impressionnée au Francs-Tireurs avec ses articles de l'époque où elle se permettait de bitcher René Simard) ;
j'ai écrit cet article, non pas parce que je pense que je ferais une meilleure journaliste que Mme Petrowski ou Raphaële Germain, mais parce que la manière dont l'article était rédigé versait dans la subjectivité ;
j'ai écrit cet article au début du mois d'octobre, au moment où je connaissais à peine la moitié du bloc 1 et encore moins le bloc 2 ;
je n'ai pas écrit cet article pour blesser qui que ce soit (qui a l'esprit assez tordu pour utiliser un blogue sur l'actualité pour arriver à cette fin?) et ceux qui s'identifient énormément à Raphaële Germain et qui se sont senties blessé(e)s par mon article, eh bien, j'en suis désolée, mais je n'ai pas à m'excuser pour ça. Vous avez le droit de vous identifier à elle, mais, mon Dieu, pourquoi utiliser ce blogue pour vous en défendre? Ce qui est vraiment dommage, c'est que l'on m'accuse ici de juger les valeurs de Raphaële Germain. Si je suis votre logique, vous me jugez également. Et sur quoi me jugez-vous? Sur un article de blogue? Je trouve bien dommage tout ce quiproquo.

Si vous trouvez que je me prends pour une autre, il va falloir que vous disiez d'où vous pêcher ça et surtout, sur quoi vous vous basez? Cela m'attriste profondément. Je trouve les gens de la classe géniaux, avec leurs forces et leurs faiblesses. On n'a pas assez d'une session pour bien connaître tout le monde. On ne peut se tenir à 30 ensemble. Forcément des groupuscules se forment. Je ne vous apprends rien là. C'est la logique sociale de l'école. Des relations se tissent au fil du temps. Ce n'est pas parce qu'on se parle moins qu'on est forcément ennemi. Ce qui me renverse, c'est que je n'ai JAMAIS travaillé à entretenir un tel climat. Et cela m'éclate en pleine face. Injuste.

Je ne veux pas, par un stupide article de blogue. créer de dissenssions au sein de la classe. Vous comprendrez donc que la dernière raison pour laquelle j'ai écrit cet article est que j'avais un cours d'informatique où j'avais un blogue à faire.

Voilà, cet article et ses commentaires disparaîtront d'ici lundi. S'il vous plaît d'enfoncer le couteau dans le plaie et de me traiter de mauvaise foi, allez-y. J'en ai déjà assez vu comme ça. Plus rien ne me déçoit.

  coucoulamenace
08-12-04
à 22:55

Comme je suis le gars qui résume !!!

Bon... je ne voulais pas m'en mêler, mais je crois qu'il est temps que j'utilise mon droit de parole pour mettre un terme à tout ceci en résumant (on dirait que c'est vraiment ma fonction.... y a-t-il des journalistes qui résument les autres journalistes, genre les infos, toutes les infos en 30 secondes.... j'aimerais bien. lol) Bon plus sérieusement, je considère que tous les arguments présentés plus haut sont bons, mais ils ne mènent à rien. En effet, ce débat ne peut mener nul part et je suis d'accord avec Marjorie pour qu'elle efface cette section "bloguienne". Il s'agit dans toute cette question d'une seule et même donnée... le style de vie. Et je considère qu'un style de vie, c'est comme les goûts, ça ne se discute pas. Je considère aussi, n'en déplaise à journaliste (on en jasera autour d'une bière mon chum) qu'il faut d'abord et avant tout être conscient du monde qui nous entoure, sans pour autant intervenir. Il est certain que dans le meilleur des mondes, les manifs compteraient 200 000 personnes à chaque fois et qu'on prendait l'habitude de recycler 90% de nos déchets comme il serait possible de faire, si on s'en donnait la peine. Il est certain que dans le meilleur des mondes tout cela serait possible, mais je ne pense malheureusement pas que ce monde est arrivé. Donc, il faut réussir à sensibiliser les gens par la parole, à leur faire changer d'opinion (pas nécessairement les faire agir, mais leur faire prendre conscience de la réalité qui les entoure) À partir de là, si tu es conscient de ce que tu fais, selon moi, tu peux faire ce que tu veux de ta vie, de ton argent, de ton look, dépenser autant que tu veux pour une paire de soulier ou pour des sushis, je m'en contrefout ! À quoi ça sers d'avoir de l'argent si on ne peut pas le dépenser comme bon nous semble. Nous sommes dans un régime capitaliste (n'en déplaise à certain) et l'argent est au coeur de notre époque.
(Oups, j'avais dit que je voulais résumer, je crois que c'est raté)
Bon, là c'est vrai je résume:
Il s'agit ici d'une question de valeur et de style de vie. On ne peut demander aux autres de faire comme soi, on peut seulement agir en notre propre nom, pour soi ou pour la société, mais on ne peut forcer les autres à penser et agir comme soi. Donc, une fois pour toutes, le respect s'impose. Nous sommes des gens civilisés ! Et puis de toutes façons, je trouve qu'un blogue c'est de la merde pour se lancer des invectives et commencer des grands débats philosophiques sur ce qui est bien ou mal.... c'est pourquoi on se retrouvent tous mardi après le putain d'exam d'histoire pour en virer une cibole et parler de ces choses, qui ne devraient plus jamais être soulevées sur un blogue !
Sur ce je vous souhaite à tous une très belle fin de session et GROUPE, je vous aimeuuuuuu !!!! XXX

  CATHetMARY
09-12-04
à 23:18

Re: Comme je suis le gars qui résume !!!

Pour terminer ce "débat" sur une meilleure note, je tiens à dire quelques petites choses qui me semblent importantes, après avoir lu les commentaires suivants le mien.

Je n'ai jamais voulu attaquer personnellement qui que ce soit ici. Je n'ai rien contre la critique de l'article de Nathalie Petrowsky. Ce qui m'a mise hors de moi, c'est de savoir que les valeurs de Rafaële Germain étaient dénigrées et considérées comme "primaires et superficielles".

En dépit du fait que je partage certaines de ses valeurs, je n'ai pas été blessée par vos propos, mais plutôt choquée. Je vous l'accorde et je suis entièrement d'accord avec vous tous, nous avons de la chance. Nous ne vivons pas dans la rue et pouvons subvenir à nos besoins. Nous avons accès à une éducation universitaire et à des ressources pédagogiques. Bref, nous avons bien plus que d'autres et je suis la première à assumer le fait que souvent, je me plains le ventre plein.

J'aime magasiner et me payer une bonne bouffe. J'aime aussi sortir sur la rue St-Laurent, ça, je vous l'ai déjà dit. Mais je cours les soldes et je tente de me nourrir avec un bon rapport "qualité-prix". Et que lorsque je sors dans un club, c'est pour m'amuser avec mes amis et non pas pour me montrer, surtout quand je porte un jean avec des grosses bottes et un t-shirt blanc.

Ce qui est différent, c'est que je fais tout ça sans toujours penser aux plus démunis. Je n'ai pas envie que chaque bouchée avalée m'envahisse de remords parce que je ne suis pas en train de servir la soupe à l'accueil Bonneau. C'est vrai, c'est difficile de faire mes courses de Noël en pensant que certains n'auront rien et non pas le sou pour offrir quoi que ce soit. Je fais de mon mieux pour gagner ma vie, je paie mes études, et tout ce qui vient avec. Tant mieux si j'aide quelqu'un en achetant l'Itinéraire. Ce n'est pas parce que j'aime les chaussures que je n'ai aucune conscience sociale.

Vous non plus ne savez rien de mes occupations. Comme je ne sais rien des vôtres. Je n'ai pas voulu envenimer un débat, ni en créer un. MarieLC et MarjorieA, mon but n'a jamais été de provoquer tout ça. Ce qui m'attriste ici, c'est de voir que nous commencions à nous juger sur nos qualités de journalistes, que nous ne sommes pas encore, soit dit en passant. De dire à quelqu'un qu'il ne fera pas un bon journaliste parce qu'il s'intéresse seulement aux petites ou aux grandes choses de la vie, c'est ça qui est triste. Nous sommes "dans le bain" depuis trois mois seulement et déjà, nous crachons sur les capacités des autres en fonction de leurs valeurs.

Ce débat ne mène pas à rien. Il sert même à clarifier plusieurs trucs. Tant mieux si nous avons réussi à nous parler un peu plus ici qu'en classe !

Simplement, je tiens à dire que je n'ai jamais cru en la jalousie de qui que ce soit envers Mme Germain et que si ce débat à pris une tournure plutôt tordu, je m'en excuse, car c'est beaucoup, même énormément, de ma faute.

En espérant tous vous voir le 14 décembre pour le party de fin de session !


  chameau
10-12-04
à 12:44

À l'année prochaine!

Wow! Je vous avoue que je verse une larme à la lecture de ces paroles pleines d'espoir et d'amitié. C'est plate qu'il ait fallu quelques accusations et un article de blogue pour en venir là mais mieux vaut tard que jamais! C'est bien qu'on ait clarifié certaines choses car je vous avoue que certains potins plus ou moins fondés circulant dans la classe nous donnaient une piètre opinion des certaines personnes et c'est dommage. Je crois que nous pouvons retirer une leçon de ceci: Il ne faut pas se fier à ce qu'on nous dit! En espérant que ce temps de réjouissances et d'ouverture s'étire jusqu'à l'année prochaine!

ps: Vous ne devriez pas enlever ces commentaires de votre blogue, même s'ils n'ont pas vraiment rapport avec l'article, ils témoignent d'une réconciliation longtemps espérée. C'est touchant!

Pour finir en beauté, je vous souhaite un joyeux Noël en famille avec vos matantes saoules, vos mononcles pervers et vos p'tits frères fatigants autour d'un bon repas de dinde Butterball et de gâteaux aux fruits (est-ce qu'on pourrait passer un loi interdisant ces foutu gâteaux, c'est dégueulasse!).

Désolé de vous laisser sur cette note amère, sans rancune et à l'année prochaine!

chameau xxx


  SophieLaurence
10-12-04
à 13:44

Tout est bien qui fini bien!!!

Quelle histoire!!! On se laisse parfois emporter sur un petit rien, en jugant gratuitement quiconque sans vraiment les connaître!!! On le fait tous, moi la première!!!

Heureusement, nous avons tous, comme Marie l'a écrit, nos forces et nos faiblesses, ce qui font de nous des personnes uniques, qui ont beaucoup à apporter au reste du groupe.

Nous avons la chance de pouvoir évoluer dans un groupe ou la chimie passe bien, du moins, la majorité du temps! Peu importe nos goûts, car nous avons chacun nos divertissements, est c'est tant mieux!!!

Je n'ai pas l'intention d'écrire un roman, mais je tiens seulement à terminer ces quelques lignes souhaitant que rien de tout ceci ne se reproduise!!! De toute façon, la franchise à bien meilleure goût que l'hypocrisie!!!

Sur ce, bonne étude pour le cours d'histoire!!! À mardi, et Joyeuses Fêtes à tous!!!

xxx


  CATHetMARY
10-12-04
à 16:34

Re: Tout est bien qui fini bien!!!

J'ai oublié: Joyeux Noël et bonne nouvelle année è tous et è toutes!

P.S.: Comme cela semble bien finir, j'espère que les administratrices de ce blogue voudront bien laisser tous ces commentaires ici. Ce sera comme une leçon pour tous et en même temps, une p'tite tranche de vie des joyeux étudiants que nous sommes.





  MarieLC
10-12-04
à 17:12

Re: Re: Tout est bien qui fini bien!!!

Oui, je crois bien que nous allons garder ces commentaires ici. Nous avons fait l'expérience d'un conflit de valeurs et d'un profond malentendu. Tant mieux si tout est réglé. Nous avons la preuve formelle des conséquences qui peuvent se produire lorsqu'on juge trop vite quelqu'un ou lorsqu'on "étiquette" quelqu'un, juste à cause de son apparence, d'un commentaire émis en classe ou... d'un article de blogue ou du fait que quelqu'un aime sortir sur la rue St-Laurent!

Nous formons une belle classe. Longue vie au bloc 1!!!

  KenGriffeyJr
12-12-04
à 13:20

À l'origine, ça part d'un article...

Je viens de lire 20 réponses en environ 10 minutes. Comme j'aime faire la morale (c.f le blogue de chameau et le faux potin), voici deux commentaires sur la situation

Le pouvoir des mots est énorme, surtout lorsqu'il n'est pas accompagné de paroles pour clarifier.

Tout ce débat part d'un article paru il y a quelques semaines, voire quelques mois. N'oublions jamais que, nous bénéficions de la liberté de presse chèrement acquise, et que nous sommes tributaires de Mirabeau dans un sens. Cela dit, on est libre, ne l'oublions pas. Sushi, forêt, prix du pétrole, Irak ou Quartier latin, on ne peut pas juger. Et puis, qu'on soit étudiant en journalisme, en actuariat, ou en génie civil, nous sommes à l'université, et nos consciences sont plus ouvertes étant donné notre éducation. N'oublions pas qu'on a fait qu'une session, et que parmi nous, certains se dirigent vers l'internationnal, d'autres vers les arts et spectacles, d'autre, vers la radio etc. C'est ce qui fait la beauté de la chose comme dirait Vincent. Si on était 30 qui s'intéressaient aux Goulags de Corée du Sud, ça serait pas tellement viable, non ?

Sur, ce je trouve bien qu'autant la haine aie découlé de ce blogue, autant la réconciliation semble bonne. Je pose cependant un bémol. Je préfère de beaucoup un petit signe de tête, ou un salut le matin en entrant le matin, que de fausses conversations, ou fausses amitiés qui se créeraient comme par magie. On met ça dans notre pipe des fêtes et on se voit mardi.


  journaliste
15-12-04
à 12:07

Re: À l'origine, ça part d'un article...

Les goulags sont en Corée du Nord, mon pote, pas en Corée du Sud. Tu vérifieras tes sources la prochaine fois (!).

  KenGriffeyJr
15-12-04
à 21:50

Re: Re: À l'origine, ça part d'un article...

Je prends ce commentaire avec humilité Bergy,
Bonnes vacances !

  GarryCarter
17-12-04
à 19:29

Re: Re: Re: À l'origine, ça part d'un article...

Je te l'avais dit Ken!!!

La prochaine fois, écoute-moi. Même lorsque j'appelle Catherine "Marie" et que je te dis que je ne connais pas de tounes qui se terminent par "Ta-lan..tan-tan-tan-lan!"


  Anonyme
14-02-05
à 17:06

Lien croisé

Search: raphaële germain - MetaCrawler : "1. J'ml'actualité - La fifille à son papa... Je le rappelle: j'ai écrit cet article pour dénoncer "l'étalage du snobisme" de Raphaë le Germain"

  CLAUDE
26-10-06
à 20:16

a propros!

est -ce qu on pourrait voir et lire la version intégrale de l interview de PETROVSKI  AVEC Rafael Germain en quelque part? ( sur le web de préférence, bien sur )

  Anonyme
10-12-07
à 06:23

voila, c'est juyste un petit commentaire pour te dire que j'aprecie de te lure :)

  Simon Sauvageau
23-02-08
à 08:10

Un exemple parfait

J'ai été sur Google taper le nom de Rafaëlle Germain et je tombe sur votre article. Si cette femme habitait Paris, Rome, Los Angeles ou Londres et qu'elle passait en entrevue en disant ça, on dirait que c'est une femme de la haute qui s'assume et qui est excentrique.

Cependant, dans l'URSQ, l'Union des Républiques Socialistes du Québec, il est inconcevable qu'une auteur dise ouvertement qu'elle se gâte et profite de la vie avec le salaire que lui donne l'écriture. La seule différence avec Raphaëlle, c'est qu'elle le dit ouvertement, contrairement aux auteurs et artistes qui se cachent derrière un costume du Village des Valeurs, se complaisant plubliquement de leur pauvre petite situation. Lorsque ça devient insoutenable pour eux, ils partent se consoler en France ou dans leur chalet dans les Laurentides. Pauvres petites bêtes...

Qu'elle soit la fille de Monsieur, la filleule de l'autre, la fille de celle-ci, elle ne l'a pas choisie.

Au fond Mademoiselle Germain est une victime dans cette histoire. Dans un élan d'altruisme, je crois que je vais la contacter dans le but de la consoler.

Pour ce faire, je vais passer la prendre chez elle avec ma Audi A4 et nous irons manger nos émotions au Pieds de cochons. Ensuite, s' il y a toujours tempête dans son coeur, je serai bon prince et je prendrai deux jours de congé au travail et nous irons à New-York, car il est important de se tenir au parfum des designers de chaussures italiennes. Ensuite, ce sera la routine: Lincoln center, concert au Met, musées, resto-branché, etc. On aura que deux jours et il y aura des choix difficiles à faire.

Malheureusement, pour votre envie, votre jalousie, pour vos souliers que vous n'aimez pas, je ne puis vous être utile.

Cependant, je serai toujours là pour réchauffer le coeur de Rafaëlle dans la simplicité.

Inutile de vous dire que je l'adore et que je vous emmerde.