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Coups de coeur

Coups de masse

L'actualité: coups de coeur, coups de masse
Tout le monde en parle offre un beau débat sur la réforme des bourses
--> Mais plusieurs aspects n'ont pas été abordés
L'émission de hier soir a offert aux téléspectateurs un beau débat sur la réforme de l'aide allouée aux étudiants. Le ministre de l'environnement Thomas Mulcair était présent pour parler de développement durable, mais a dû se faire le porte parole de Jean Charest et de Pierre Reid, ministre de l'éducation, sous les attaques des invités. Il aurait été plus simple que M. Charest accepte dès le début l'invitation lancée par l'émission.
Le sujet des coupures de 103 millions dans les bourses a été amené par l'invité Émile Proulx Cloutier, étudiant au Conservatoire de théâtre de Montréal, qui s'était introduit sur scène avec ses collègues lors de la dernière remise des prix Gémeaux pour dénoncer les actes du gouvernement.

Je trouve qu'il s'est dit de bien belles choses et certaines personnes ont amené des solutions probables que M. Mulcair a toutes rejettées en prétextant la situation budgétaire en crise et qu'il faut bien couper quelque part en rajoutant que les frais d'éducation sont beaucoup moins cher au Québec qu'ailleurs. Mais alors pourquoi, si c'est la seule solution selon eux, ne pas augmenter les frais de scolarité pour tout le monde, pour que tout le monde soit victime. En enlevant 103 millions aux bourses le gouvernement a frappé les plus pauvres, c'est une aberration démocratique. ILS ONT PÉNALISÉ LES PAUVRES ENCORE UNE FOIS, quelle est cette logique?

De plus, pourquoi personne autour de la table n'a abordé l'odieux sujet du financement des écoles privées. À l'heure actuelle, les écoles privées sont encore financées en grande partie par le gouvernement alors que les écoles publiques tombent en ruine, que les programmes de musique comme à Pierre-Laporte ne recoivent plus de subventions et que les salles de classe sont à capacité maximum.
Pour moi le solution ne peut être plus simple :ARRÊTER LE FINANCEMENT AUX ÉCOLES PRIVÉES( je suis sure qu'il y a au moins 103 millions là-dedans...), pas tout d'un coup, mais sur une période de 10 ans et réinvestir cet argent dans les bourses et les écoles publiques, bref pour ceux qui en ont RÉÉLLEMENT besoin. Cette situation injuste montre à quel point le pouvoir en place ne se soucie pas de la population et préfère gérer des crises pour pouvoir garder ses petits privilèges élitistes. Demandez à n'importe quel membre du gouvernement, leurs enfants fréquentent tous l'école privée, alors le financement fait bien leur affaire.
Pourtant, les parents qui font le choix d'envoyer leurs enfants au privé ont les moyens de se permettre une hausse des frais scolaires, pas les étudiants endettés, sur le point de commencer leur carrière.
Cette constatation m'amène à me poser la question sur la place qu'on laisse à l'élite dans notre société et jusqu'à quel point doit-on la favoriser au détriment du plus grand nombre?
Ecrit par Jojoe, le Lundi 6 Décembre 2004, 13:02 dans la rubrique "Coups de masse".


Commentaires :

  journaliste
06-12-04
à 15:57

Mise au pas

J'ai également vu Émile Proulx Cloutier à l'émission et j'ai trouvé qu'il s'était fait mettre au pas par le ministre de l'Environnement. Il faut dire, à sa défense, que beaucoup auraient été déculottés par la rhétorique de politicien qu'a utilisé notre cher ministre. La rhétorique de politicien fait qu'on évite les débats essentiels et périphériques au sujet, pour ensuite noyer le poisson avec du charabia d'initiés.

Je suis d'accord avec toi à propos de l'école privé. D'ailleurs, il y avait un intéressant débat à Il va y avoir du sport la semaine dernière. Par contre, il faut se poser des questions là-dessus. Si on coupe les subventions au privé, les écoles privées devront augmenter leurs frais d'admission. Par conséquent, plusieurs parents n'auront plus les moyens d'envoyer leurs enfants à ces écoles et reviendront au public. L'État ne sauvera pas trop d'argent en ce sens-là. Bien sûr, les aristocrates et ceux qui ont les moyens de payer continueront à isoler leurs enfants, mais une proportion plus ou moins importante de parents reviendront solliciter l'aide de l'État. Il faudrait voir comment gérer le dossier.


  Jojoe
06-12-04
à 17:53

Re: Mise au pas

Oui mais justement ça permettrait au public qui a une grand écart avec le privé de se réformer et d'améliorer la qualité de son enseignement devant la nouvelle affluence. Au lieu d'avoir des écoles publiques en retard et des écoles d'élite en avance, le public reviendrait à un niveau intermédiaire au bénéfice du plus grand nombre.
Je ne dis pas d'enlever le financement d'un coup au privé, mais progressivement pour qu'il s'adapte. Ils ont été assez privilégiés, le Québec ne peut plus se permettre vu sa situation financière de continuer un tel programme, l'argent doit revenir à ceux qui en ont le plus besoin.

  Sofy-D
07-12-04
à 18:23

Re: Re: Mise au pas

Je suis parfaitement d'accord avec toi. Pourquoi ne pas coupé les subventions aux écoles privées? D'après moi, cela aurait été une solution envisageable. Je me demande pourquoi, le gouvernement ne lui a pas pensé. Peut être simplement parce que les écoles privées ont plus de poids économiques et risquent donc de faire plus de mal que les étudiants pauvres. C'est dommage.